DEVENIR AMBASSADEUR-RICE
Pour devenir ambassadeur ou ambassadrice, il faut posséder les qualités suivantes : avoir entre 18 et 25 ans, aimer débattre, être enthousiaste à l’idée de rencontrer de nouvelles personnes, avoir envie de faire progresser les jeunes, savoir faire preuve de professionnalisme (respect des horaires, de ses engagements, aimer le travail bien fait).
Si vous pensez répondre à ces critères, envoyez-nous votre candidature !
QUESTIONS FRÉQUENTES
FAQ
Existe-t-il plusieurs formules ?
Il en existe deux : l’initiation et l’approfondissement. La première permet aux jeunes de se familiariser avec la prise de parole, d’apprendre à trouver et à développer leurs arguments, et à pratiquer la formule de débat à quatre (2 pour, 2 contre). La seconde permet d’aller plus loin dans les techniques de rhétorique : gestuelle, gestion des émotions, utilisation des images...
Les interventions sont-elles gratuites pour les écoles ?
Oui, grâce au DIP et à nos différents soutiens, les interventions sont complètement gratuites. Nous demandons simplement aux enseignant-es d’imprimer certains documents utilisés lors de l’intervention.
Quelle est la durée de l’intervention ?
Elle est de 2 x 90 minutes, que ce soit pour le module d’initiation ou pour le module d’approfondissement.
Quelles sont les conditions pour inscrire une classe ?
Il n’y en a pas, toutes les classes de toutes les filières peuvent bénéficier de nos interventions. Attention toutefois de s’assurer que les élèves n’ont pas déjà suivi le même module avec un-e collègue.
Que fait-on exactement dans un module d’initiation ?
Les ambassadeurs suivent un canevas précis, mais avec lequel ils peuvent “jouer” en fonction de la dynamique de classe.
Les différentes phases de 45 minutes sont : 1) présentation – échauffement par le jeu – petit débat improvisé. 2) préparation d’un 1er débat : détermination du sujet – recherche d’arguments – présentation de la formule Genève Débat – débat entre élèves. 3) travail sur l’introduction et la conclusion – détermination d’un nouveau sujet – recherche d’arguments. 4) débats entre élèves – observation et commentaires selon les différents critères.
Que fait-on exactement dans un module d’approfondissement ?
Les différentes phases de 45 minutes sont : 1) présentation – échauffement par le jeu – travail sur les notions de pathos et ethos. 2) le non-verbal : silence, regard et gestuelle – l’importance des figures de style. 3) préparation au débat en incluant les notions vues précédemment – débat entre élèves – retours d’élèves. 4) Nouveau débat entre élèves incluant les retours.
Quel est mon rôle en tant que professeur-e lors de l’intervention ?
Votre rôle est celui d’observateur-rice et de garant-e du bon déroulement. Il est important à cet égard que vous puissiez rester en classe, dans un rôle effacé, durant l’intégralité de l’intervention. Nos ambassadeurs s’occupent de tout et n’auront pas besoin de faire appel à vous. Toutefois, si la situation devait dégénérer sur le plan disciplinaire, ils feront immédiatement appel à vous. En tant que pairs, venant de l’extérieur, ils n’ont pas vocation à se substituer à l’autorité des enseignants.
Y a-t-il des opportunités de faire débattre mes élèves en dehors de la classe ?
Oui, vous pouvez les inscrire à “Genève débat de votations” (novembre) et/ou à la Rencontre cantonale de débat (mars). Dans ce cas-là, vous les y préparerez en cours et les y accompagnerez. Pour Genève ciné-débat, l’inscription est individuelle, et les jeunes viennent sans accompagnement. Si vous voulez venir avec une classe, c’est possible : il suffit de nous en avertir par courriel.
Quel est le retour d’expérience des enseignants ?
Le nombre d’enseignants convaincus ne cesse de grandir. Il était en augmentation des 32% en 2023-2024. Un sondage montre que 97% d’entre eux sont prêts à recommander Genève Débat à leurs collègues.
Quel est le retour d’expérience des élèves ?
Sur les 1000 jeunes qui ont répondu à notre sondage en 2023-2024, 85% mettent les notes “5” ou “6” à nos ambassadeurs ; 75% disent avoir envie de progresser en débat.
Comment faire en sorte que les débats portent sur un sujet qui intéresse directement mon cours ?
Cela peut être arrêté d’entente avec les ambassadeurs lors du premier contact téléphonique, environ une semaine avant l’intervention. Pour une initiation, le 1er débat de la 1ère phase de l’intervention doit porter sur un sujet très accessible ; pour la 2e phase, la semaine suivante ou deux semaines après, les élèves peuvent se préparer à un débat spécifiquement en lien avec le cours.
Peut-on choisir les ambassadeurs qui viennent dans nos classes ?
Il n'est pas possible de les choisir, mais il est toujours possible d'indiquer un souhait dans le champ "remarque" de la demande d'intervention. Nos coordinateurs tâchent ensuite d'en tenir compte, si les ambassadeurs en question sont disponibles à ces moments-là.
Les ambassadeurs sont-il rémunérés ?
Ce sont des bénévoles qui touchent une indemnité pour chaque intervention. L’argent qui couvre cette indemnité provient de grandes fondations philanthropiques genevoises et de la Loterie romande.
Qui choisit les thèmes de débat lors des interventions ?
Les ambassadeurs consultent les élèves pour connaître leur préférence. En l’absence de suggestion, ils proposent des sujets qui fonctionnent bien. L’enseignant-e peut également opter pour tel ou tel thème en lien avec son cours.
Y a-t-il un contact avec les ambassadeurs avant l’intervention ?
Oui, l’un des deux ambassadeurs prend contact avec l’enseignant-e sur le n° de téléphone indiqué dans le formulaire. Ce contact permet entre autres d’échanger certaines informations et de fixer un rendez-vous pour l’intervention.
Le débat contradictoire n’est-il pas réducteur ?
Genève Débat propose une formule de débat contradictoire qui s’apparente à un jeu de rôles. Les positions défendues sont tirées au sort, après que les élèves ont travaillé le pour et le contre. Ils doivent donc parfois utiliser avec conviction des arguments auxquels ils ne croient pas... Au-delà de l’aspect ludique, chacun-e a la possibilité, après le débat, de préciser s’il défendait sa position personnelle. C’est le moment où on peut introduire des nuances, parler solutions et sortir donc d’une posture figée.